Il n’est pas bon d’être tellement aime si jeune, si tôt. Ça vous donne des mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça se peut retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l’amour maternelle, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours. (Romain Gary, La promesse de l’aube)
D’après le roman La Promesse de l’aube de Romain Gary, Eric Barbier met en scene un film émouvant, touchant et délicieusement drôle. Charlotte Gainsbourg est exceptionnelle dans son rôle de mère qui étouffe son fils — joué par un impeccable Pierre Niney — par excès d’amour maternel.